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RANKY Ma vie de saltimbanque - Page 7

  • CLUB DES POÈTES François RANKY

    Nous avons le grand plaisir d'accueillir Marianne LEITAO au club des poètes  avec son joli texte :

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...

    Club des poètes

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      François RANKY

       

       

     

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    Bien cordialement.

    François RANKY

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    NOS AUTEURS

    François Ranky

    Gérard Depardieu 

    Blondine 

    Dominique Simonet 

    Thierry Namur

    Nicolas de Castau

    Lucile Becquaert

    Marianne Leitao

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    François RANKY

                          L'AUTEUR

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                       Photo Arlette

    Ranky artiste illusionniste professionnel et écrivain a écrit, entre autres livres, trois ouvrages de référence incontournables dans le domaine paranormal. A ce jour il a publié une quinzaine d'ouvrages dans divers domaines : romans, poésie, livres techniques sur la prestidigitation, la peinture, l'histoire, etc... disponibles sur Amazon- la fnac- toutes bonnes librairies ou directement dans la rubrique "LA PETITE BOUTIQUE DE MES LIVRES, MA MUSIQUE, MA PEINTURE" de son blog

    http://rankysaltimbanque.blogspirit.com

    Une biographie complète de l’auteur est publiée sur son blog officiel

     

    LE TEMPS DE L’HYVER

                             Pour ma petite Monique

    Hier, j’étais jeune.
    Hier, je me suis marié,
    Cela fait quarante ans.
    Mais où sont donc passées toutes ces années ?

    Bien sûr je les ai vécues,
    Avec mes rêves,
    Mes espoirs,
    Mon amour,
    Les printemps
    Les étés,
    Les automnes,
    Les hivers du calendrier,
    Chaque année recommencés.

    Mais aujourd’hui
    Ma vie ne connait plus qu’une seule saison :
    L’hyver, l’’hyver de ma vie
    Qui s’est installé par surprise. 

    Ma mémoire est encore bonne
    Et me montre des dames et des messieurs âgés,
    Croisés au temps de ma jeunesse.
    Ces dames et ces messieurs étaient dans leur hyver,
    Et je n’imaginais pas que leur hyver puisse être
    Un jour le mien ! 

    Mais il est là, mon hyver !
    J’ai de la neige dans les cheveux,
    Le reflet de mon visage
    Dans les miroirs est un peu trouble,
    Les marches des escaliers sont devenues plus hautes,
    Et je voudrais bien savoir pour quelles raisons
    Les caractères des livres sont écrits plus petits qu’autrefois. 

    Bien sûr je suis rempli de quelques regrets….
    Des regrets de choses que je n’aurai pas dû faire,
    Et d’autres que j’aurai dû.
    J'ai aussi de jolis souvenirs d’actions dont je reste fier.

    Il est bien là, mon hyver !
    Pour combien de temps ?
    Je ne sais pas.
    Personne ne le sait.
    Mais ce que je sais, c’est qu’il peut encore durer,
    Et mes forces encore préservée
    Me permettre d’accomplir plein de projets,
    Sans rien remettre à demain.
    Ce que je sais encore, c’est que je ferais le plus de
    Choses possibles pour les personnes que j’aime,
    Et davantage encore, rien que pour Toi.

    Parce ce que l’hyver de ma vie est un sublime cadeau,
    Je veux qu’il le soit aussi pour Toi.
    Partageons ce cadeau en vivant au jour le jour,
    Sans en perdre un seul,
    En profitant,
    En s’amusant,
    En étant heureux d’aimer
    De t’aimer,
    Et d’ètre aimé.                      

    François RANKY  (23 janvier 2019)                               

     

     SI TU ME QUITTAIS...

    Si tu me quittais un jour,
    Nous resterions amis,
    Ma petite femme d’amour.

    Je ferais semblant que le temps n’a rien détruit.
    Les larmes de mes yeux,
    Je les cacherai à tous, et si je peux à toi.

    Dans le secret de mon coeur
    Je garderai le meilleur de nous deux,
    Ces images de toi
    Que j'aime tant,
    Le souffle de tes mots
    Dans le souffle des miens,
    Et le souvenir de tes mains
    Sur moi...  

    François Ranky

    4126937335.jpg Les  quatre sonnets qui suivent sont extraits  de "Les cantilènes et la mort" éditions Amazon kindle 2013

     

     

     

     

     

     

    Ranky vers 23 ans

    AUTOMNE

    Les nues se sont brouillées,
    La forêt se dépouille
    Et dépose sa rouille
    Dans les allées mouillées ;

    Tels ces grands arbres nus,
    Mon front se parchemine
    Et ma vie s’achemine
    Vers des lieux inconnus,

    Sans envie et sans point,
    Comme ces feuilles d’or,
    Souffreteuses carcasses

    Balayées par le sort,
    Disparaissent au loin,
    Ne laissant nulle trace !

                      François RANKY

     

                      NERVAL

    Dans le petit matin, des écharpes de brume
    S’envolent de la Seine et viennent s’accrocher
    Aux becs de gaz éteints, aux détritus qui fument ;
    Et j’aime à traîner près des filles débauchées

    Qui  attendent le jour au milieu des poubelles,
    De cageots pourrissants, de monceaux de légumes
    Où s’agitent des rats, dans les louches ruelles
    Bordées de bistrots noirs où l’on sert l’amertume.

    Un poète est passé, rue des Vieilles Lanternes,
    Foulard autour du col et chapeau de guingois,
    Après s’être saoulé, dans de sombres tavernes,

    Avec des assassins et des propos grivois ;
    Et puis, il s’est pendu, devant un talisman,
    Et il n’a pas écrit, la fin de son roman.

                                             François RANKY

     

    L’HORLOGE

    Tic, tac, tic, tac, je suis la froide horloge,
    Le souverain sinistre et impassible,
    L’unique loi que pas un ne déroge,
    Le  temps passé, la puissance invincible ;

    Vois, l’oeil dardé de mon pendule aveugle
    Sur ta carcasse abrutie de sanglots ;
    Rappelle-toi, la vie se tord et beugle
    Distilles-en les joies s’offrant à flots ;

    Mes doigts aigus comptent le temps gagné,
    Sur le cadran chiffré, tragique science
    Elaborée dans mon coeur métallique !

    Demain, mon glas sera seul à régner
    Et te dira : “Meurs, chien”. Et ta conscience
    Basculera dans le gouffre cosmique.

                                           François RANKY

     

    HYPPOCRATE ET LE POÈTE

    Salut, salut à toi, messager d’ Esculape,
    Mon sauveur à la dextre ornée du caducée !
    A-t’on enfin trouvé la dive panacée ?
    Il serait temps, Hygie, de plus en plus m’échappe !

    - Mais il se porte bien, notre gai troubadour !
    Le pouls est excellent, les urines sont belles !
    Faites : A, tirez la langue ; Allez vous à la selle ?
    - Je fais exactement quatorze vers par jour ;

    Auriez-vous, par hasard, découvert une ptôse,
    Peut-être le tobut, ou le béribéri ?
    - Allons celà va mieux, le plus grave est exclu,

    Le mal est résorbé, diminuons la dose,
    Et d’ici quelque temps, il n’y paraîtra plus.
    - Oui, en somme, Docteur, je trépasse guéri !

                                                       François RANKY

     

    =======

     

    Gérard DEPARDIEU

    L'AUTEUR

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    Métier : acteur
    Signe : Capricorne
    Date de naissance : 27 décembre 1948  

     

     

     

     

     

    MONSIEUR LE GRAND MINISTRE

    Vous êtes prof et bourge et je suis un titi,
    Vous êtes un Nantais et je suis un nanti !
    N’êtes-vous pas heureux en tant qu’homme de gauche

    Qu’un titi puisse avoir quelque argent dans sa poche ?

    De plus je l’ai gagné en toute honnêteté

    Sans voler, sans frauder ni même spéculer.

    J’ai reçu de par Dieu le talent de séduire

    Et suis dès lors vendeur d’émotion et de rire,

    Ce dont vous ne pouvez qu’assez peu vous vanter
    Car lorsque je vous vois paraître à la télé

    Jean ai Marc d’un Ayrault fatigué et sinistre

    Dont on m’a assuré qu’il est 1er Ministre !
    J’aime l’amour, la vie et le jus de la treille,

    Mon casier n’est en plus chargé que de bouteilles.

    J’ai donc sans coup férir du jour au lendemain

    Fait ma niche fiscale en mon nid de Néchain.

    J’aime mieux exporter les kilos que je pèse

    Que de risquer en France une mauvaise Grèce !
    Votre sécurité qu’on appelle sociale

    Ne soigne pas encore les hernies fiscales,

    Je vais donc me soigner, disons à moindre frais,

    En buvant du pot belge au lieu d’impôts français.

    Je reviendrai en France un beau jour, quand le fisc

    Ne me dira plus simplement : je confisque

    Mais qu’il respectera le travail que j’ai fait

    Pour concourir un peu au bonheur des français.

    Pour n’être point taxé d’être un inter « minable »
    J’arrête ici les fraiscar ils sont impayables !

                                                                Gérard DEPARDIEU

     

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    BLONDINE

    L'AUTEUR

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    Blondine était une artiste du spectacle. Partenaire sur scène et dans la vie pendant 40 années de l'illusionniste Ranky elle est décédée le 26 février 2014.

    Elle possédait entre autres talents celui de l'écriture et réalisait de très jolis dessins.

     

     

     

     

    JE T'ATTENDS

                                                                                   À François

    Dans la lourde tristesse de cette soirée d’août
    Entre les murs étroits de ma chambrette close
    Je sens dans ma poitrine, mon cœur, de désir fou
    Battre sauvagement…mon front en est tout rose.

    Une seule minute, dans tes bras me blottir !
    Sentir sur mon corps nu, ton corps chaud de frissons,
    Et avant que ta lèvre ne puisse refroidir,
    Mourir tout contre toi, comme dans les chansons.

    Mais ma peau frémissante appelle en vain ta bouche.
    En vain je crie ton nom aux échos de la nuit…
    La place près de moi est vide sur la couche…
    Et ma voix angoissée dans l’air s’évanouit.

                                                                Blondine

     

    NOSTALGIE

    S’il est vrai que les mots ne sont que passagers,
    Qu’ils s’envolent sitôt que l'on vient de les dire,
    Du moins aurais-je fait, pour te dédommager
    Ces quelques courtes lignes qu’ici je viens écrire.

    Quand ton cœur sera las, ou le miens fatigué,
    Si quelque souvenir te hante quelquefois,
    Tu prendras ce papier et ton œil triste ou gai
    Pourra si tu le veux, te parler d’autrefois.

    Alors entre ces mots, tu verras ma tendresse
    Revivre devant toi, dans un temps actuel.
    Et le parfum lointain d’un amour mutuel
    Montera en ton âme ainsi qu’une caresse.

                                                                                Blondine

     

    JEUNESSE

                                                                  À François

    Un corps grand et musclé devant moi se balance
    Au rythme harmonieux d’une riche élégance
    Dictée par la démarche d’une mâle cadence.

    Un oeil de couleur noir, par instant me regarde,
    Pénètre dans mon cœur de la pointe à la garde
    Comme un couteau d’acier dont on joue par mégarde.

    Et sur tes lèvres jeunes où fleurit l’espérance
    A mon adresse joue comme une moue qui lance
    Cette candeur naïve à ma froide apparence.

                                                                     Blondine

     

    REGRET

    Parfois je vous regrette, mornes solitudes
    Ou mon cœur anxieux dans l’air tiède du soir
    Cherchait à l’infini, parmi des multitudes,
    L’étoile prometteuse de bonheur et d’espoir.

     Parfois je vous regrette, douloureuses musiques
    Qui montaient jusqu‘à moi en sons mélodieux,
    Emplissaient mes pensées de chants mélancoliques
    Faisant vivre un instant un monde harmonieux.

    Parfois je vous regrette, plages isolées,
    Et vous, gerbes de mer bondissant sur les roches
    Où allaient à pas lents des âmes esseulées.

     Parfois je vous regrette, souvenirs de ces temps,
    Qui me semblaient bien lourds, ennuyeux et moroses.
    Mon esprit vous évoque, comme des jours de printemps.

                                                                                                                   Blondine

     

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    Dominique SIMONET

    L'AUTEUR

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    Dominique Simonet  est un poète français installé en Anjou. Très prolifique, son oeuvre comprend quelques 2000 poèmes dont beaucoup sont couronnés de récompenses prestigieuses justifiées par une profonde originalité et une sensibilité à fleur de peau.

     

     

     

     

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    UN ALPHABET D'AMOUR

    A tous ces jours pendus au fil de la jeunesse
    Balayés de frissons par la brise en caresse
    Comme feuilles d'automne au vent de nos amours,
    Déposant des baisers en tapis de velours
    Et de beaux souvenirs jalons de cette vie :
    Frôlements du bonheur, offrandes de l'envie,
    Gravant sur notre peau les roses du printemps !
    Histoire inachevée, aventureux instants,
    Ivresse de ces nuits où se glisse le rêve,
    Joie et drames mêlés l'espace d'une trêve,
    Kermesse d'existence aux frêles lendemains,
    Le souffle retenu dans le creux de nos mains...
    Mais toujours cet élan fougueux, solide et tendre
    Nul ne peut le saisir, le voler ou le prendre,
    Ouvrant la porte à l'autre, un bout de paradis,
    Puis découvrir parfois des parfums inédits.
    Quand le sommeil s'en va sur un rayon de lune
    Retrouver le voyage aux courbes de la dune
    Sous le craquant mystère et la douceur des draps,
    Troublés par le silence et le pouvoir des bras
    Unique et fort moment d'une si longue course
    Vers le torrent, son flot, le berceau de la source,
    Wagons de notre histoire aux rails de vérité,
    Xérès ou grand Champagne à notre liberté,
    Yin et yang de notre âme au cours du temps qui passe,
    Zeste de plénitude au regard de l'espace !

                                                     Dominique SIMONET

    AIMER

     Aimer, c'est découvrir le berceau d'une source
    Où va naître un soleil sur un nouveau matin,
    Pour une vie entière au début de sa course
    Qui projette un regard guidé par le destin.
    C'est allumer un feu, puis conserver la flamme
    Du merveilleux instant où se trouvent les cœurs,
    Dans l'intense partage enivrant corps et âme,
    Bien décidés et sûrs de marcher en vainqueurs.

     Aimer, c'est faire ensemble un parcours d'endurance
    Quand le bonheur se plaît, continu, triomphant,
    Et crier vers le ciel en cette fulgurance
    Où s'accroche, au futur, l'étoile d'un enfant.
    C'est rayonner de joie, à l'ardente lumière,
    En s'inventant des mots que l'on n'a jamais dits,
    Transformer en château la plus humble chaumière,
    Décorer son jardin comme un vrai paradis.

    Aimer, c'est écouter une douce musique,
    Le rêve de Chopin, la messe de Mozart,
    Parler de poésie ou de métaphysique,
    Dessiner une rose, exprimer tout son art.
    C'est parcourir le monde en conservant sa route,
    Assister souvent l'autre au chemin creux du sort,
    Se tenir par la main sous le bleu de la voûte
    Et résister, à deux, à l'appel de la mort.

    Aimer, c'est admirer l'éclat de la nature,
    Déguster le silence à la douceur du soir
    En louant le divin pour la grande aventure,
    Captivante, éternelle, au livre de l'espoir.
    C'est goûter, chaque jour, l'eau pure à la fontaine
    Qui coule lentement et va vers l'infini,
    Pour abreuver les cieux de cette île lointaine,
    Nichée en mer d'espace, où rien n'est désuni.

                                                 Dominique SIMONET

                                           

    Il FAUT ÊTRE AMOUREUX        

     

    C'est peu d'être poète, il faut être amoureux
    Des charmes de la vie et d'un parfum de femme,
    Posséder le regard d'un homme désireux
    Qui brûle intensément d'une éternelle flamme.

    Dans le moindre sourire, on sait les gens heureux...
    C'est peu d'être poète, il faut être amoureux,
    S'éveiller d'un baiser à l'unique aventure,
    Prendre à témoin le ciel et chanter la nature.

    Pour garder ce bonheur éclatant, chaleureux,
    Bien serré dans ses mains, sous le drap du mystère,
    C'est peu d'être poète, il faut être amoureux
    Et clamer cet amour jusqu'au bout de la terre.

    En offrant le partage et ces mots savoureux
    Qui pétillent aux vers en bulles de champagne,
    On voit briller l'étoile aux yeux de sa compagne
    C'est peu d'être poète, il faut être amoureux !

                                                    Dominique SIMONET

                                       

    ETRE POÈTE

    C'est un état d'esprit ouvert à toutes choses :

    Sur l'homme et la nature, un soir méditatif,

    Au vent de nostalgie des embruns fugitifs,

    Le parfum enjôleur d'une divine rose.

     

    C'est une joie suprême, un infini plaisir,

    De chanter la beauté, la fraîcheur d'une source

    Où va boire une biche au repos de sa course,

    Comme tous les amants assoiffés de désir.

     

    C'est déborder d'amour, noyer la solitude

    Dans le flot du partage où se cache un trésor,

    Unir sa voix à l'autre et puis crier très fort :

    « Justice et liberté » sous toutes latitudes.

     

    C'est le besoin d'écrire, œuvrer en créateur,

    Pour confier sa pensée au jardin de l'espace,

    Cueillir en un bouquet tous les instants qui passent,

    Espérer que demain génère des lecteurs.

     

    C'est d'être, par ce don, chevalier à la plume,

    Et défendre la femme, un enfant, l'orphelin,

    Se battre avec la mort, la peur et les moulins,

    Dans les jours sans espoir ou par des nuits de brume.

     

    C'est voir une oasis au milieu du désert,

    La fontaine limpide où les âmes s'abreuvent,

    Admirer l'océan qui capture le fleuve

    Et chercher un soleil dans l'ombre de l'hiver.

     

    C'est entendre les cris dans le vent, les tempêtes,

    Tressaillir aux sanglots des veuves de marins,

    Repeindre un ciel d'azur pour un futur serein...

    Dieu, que ce monde est vaste au regard du poète !

                                                      Dominique SIMONET

     

                          

               CES MOMENTS DE PARTAGE

    Les moments les plus doux sont ceux que l'on s'invente

    Dans une vie à deux de bonheur et d'entrain

    Où l'on prend l'existence et son fabuleux train

    Avec sagesse, espoir...qu'il pleuve, neige ou vente !

     

    Il ne faut pas se plaindre et sans juste raison

    Accuser le destin, mais vivre l'aventure,

    Tout est cadeau du ciel, la terre et la nature,

    Le soleil matinal ouvrant notre horizon.

     

    Ecrire a bien du charme et bâtir un poème

    Fait briller le regard d'éclats du chercheur d'or

    Dans la mine des mots pour offrir en trésor

    Comme une bague au doigt à celle qui vous aime.

     

    Tout s'en va puis revient en oiseaux migrateurs,

    Les cris de désespoir, les douleurs, la souffrance,

    La joie et sa musique en notes d'espérance

    Sont l'infini ballet du feu des projecteurs.

     

    Car le plaisir existe, on ne doit pas attendre

    Pour cueillir l'éphémère étalant son parfum

    Dans un jardin d'amour et profiter sans fin

    De l'instant de l'appel en fruit goûteux et tendre.

     

    Dans notre paradis où règne la beauté

    Il suffirait que l'autre accepte le partage,

    La faculté de dire et toujours davantage :

    « Les hommes sont égaux en droit et liberté ».

                                                 Dominique SIMONET

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    Thierry NAMUR

        L'AUTEUR

    La poésie c’est d’abord un mauvais souvenir. Enfant, elle s’appelait récitation. Il fallait apprendre par cœur des textes d’Apollinaire ou de Ronsard. Des mots incompréhensibles. Je préférais Tintin ! Collégien, les récitations s’allongeaient. Je me souviens d’avoir dû apprendre en 3 jours ‘’ La mort du loup ‘’ d’Alfred de Vigny. Au lycée, la poésie était rare mais consistait à repérer les alexandrins, à compter les pieds, noter les rimes.... Finalement, c’est une radio (RTL) qui m’a fait découvrir la beauté des poèmes en diffusant des promotions pour des auteurs contemporains.

    Pendant trois ans j’ai produit comme beaucoup de grands ados des textes qui racontaient des émotions. La mode de l’époque qui libérait de toutes contraintes me permettait de ne pas porter attention aux rimes, sonorités. Aujourd’hui, je m’aperçois de la beauté des textes qui riment et sonnent comme une musique de l’âme. A l’appel de Ranky, qu’il en soit remercié, j’ai relu ces textes, reflet d’une période personnelle difficile. Ils m’ont plu et vous en souhaite bonne lecture.

                                                                                   TN

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    PUITS

    Nuits blanches et jours noirs
    des mineurs aveugles
    qui forent la nuit
    avec leurs ongles

     Avant de descendre
    ils chiffonnent leur angoisse
    d'un coup de grisou
    dans la tête

     Dès qu'ils s'éveillent
    sur les crassiers
    ils dessinent un soleil
    dans la mine

     Quand ils meurent
    on les enroule
    autour d'un beau discours
    dessous la terre

                           Thierry NAMUR

           

                                       ANNIE

    Sur ce souvenir de laine
    tu as eu un peu peur
    et tu m'as serré plus fort
    avant le coup de faux

    Tu as rebondi fragile
    sur les chemins gluants
    labourés des traces
    de tes saisons tuées

    Ton écorce craquait
    comme un corps promis
    à genoux sur tes cris
    j'ai souffert pour la vieTes mains ont tiédi
    ton dernier soleil pleurait
    de ne pouvoir les réchauffer
    de ses rayons en larmes

    Tu t'es endormie
    sur le talus de craie
    tes yeux étaient fixes
    dans le ciel de juillet

    Je t'ai consolée longtemps
    tu ne t'es pas réveillée
    tels ces matins d'Amour
    où tu étais si jolie

    Quand ils t'ont versée
    dans le trou de vase
    les rides de ta mère
    ont tremblé sur ma peau

    J'ai veillé ta tombe
    pour cracher ton froid
    nous n'aurons pas d'enfants
    de ce croisement de coton

                         Thierry NAMUR

     

    PRINTEMPS

    C'est le printemps
    et les bébé phoques
    ne savent pas encore
    que la mort existe

    C'est le printemps
    et les carcasses rouges
    éclaboussent les banquises
    de globules chauds

    Dans les laboratoires
    on n'attend pas le printemps
    pour éventrer les bourgeons des souris blanches

    Dans les grands abattoirs
    le seul crayon de couleur
    est un filet de bile qui coule interminablement

     

                                             Thierry NAMUR

     

    SYLVIE

    Elle était blonde et bouclée
    elle courait sur la plage
    enjambant les pédales blancs
    la petite fille qu'on enterre

    Elle riait sûrement
    toute barbouillée d'innocence
    quand son père la prenait
    la petite fille qu'on enterre

    Un homme est là
    ses mains comme des étaux
    serrent sa tête qui éclate
    de n'en plus pouvoir

     Une femme est debout
    un grand trou au thorax
    dans lequel est tombé
    la petite fille qu'on enterre

                                 Thierry NAMUR

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    Nicolas de CASTAU

    L'AUTEUR

    un-poeme.jpgNicolas de Castau est un scientifique innovateur, (innovation radicale et mondiale dans les parfums), créateur de nouveaux concepts (le concept de stratégie technologique validé par le premier livre publié sur le sujet avec le titre « Stratégies technologiques » en 1983). Sa vie professionnelle variée est très riche. Amoureux de la vie c'est aussi un doux rêveur qui aime la poésie.

     

    COMPARAISONS

                                                                                             A Iwona

    La profondeur abyssale du Pacifique est très grande,
    Mais mon amour pour toi est bien plus profond.

     Les cimes de l'Everest sont hautes et blanches de neige,
    Mais mon amour pour toi est plus élevé et immaculé.

    Les entrailles du Vésuve en feu sont bien chaudes,
    Mais mon amour pour toi bien plus brulantes.

    Les parfums, les jardins d'Aladin font beaucoup rêver,
    Mais moins que mes rêves quotidiens avec et pour toi

    Ton chevalier servant et ton amoureux rêveur.

                                                                Nicolas de CASTAU

                                                          Cannes, le 21 mai 2012

     

    PETIT PRINCE

    Au sourire enjoliveur
    Au regard intelligent
    A la curiosité insatiable
    Au visage si beau
    Qu'une niçoise digne et fière de son âge
    T'a appelé "le plus beau bébé de tous les bébés"
    Nous t'aimons tendrement
    Et nous te soutenons de tout notre coeur
    Pour grandir, t'épanouir et devenir un homme
    Un homme de bien, exceptionnel, gardien de son bonheur.

                                                Nicolas de CASTAU

                                                Bruxelles,le 13 mars 2017

     

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    Lucile BÉCQUAERT

    L'AUTEUR

    SAM_2340.JPGDepuis l'âge de 10 ans, Lucile Becquaert présente indéniablement des capacités médiumniques. Elles fait des rêves prémonitoires d'une incroyable exactitude. Lorsque ses deux grands pères décèdent elle reçoit d'eux des messages et découvre qu'elle parvient par imposition des mains à soulager l'arthrose des animaux.

    Lucile s'exprime dans un langage baigné de poésie.

     


     

     

     

     

     

     

     

    RENAISSANCE

    Tu es l'eau qui coule,
    Qui jaillit de toi.
    Précieuse, unique.
    Ressens cet amour
    Qui est en toi avec joie.
    Tu es moi, je suis toi.
    Tu es qu'un.
    Tout prend forme et devient naturel.
    Tu es éternel.
    Étincelant.
    Tu es la vie.
    Souris.
    Tout est parfait.
    Tu renais

                   Lucile BECQUAERT

     

    INSTANT PRÉSENT

    Mettez de la légereté dans votre recette.
    Ajoutez une dose d'apaisement
    Dans votre assiette
    Coupez une rondelle de gaieté
    Avec émerveillement
    Versez un liquide épanoui
    Sur votre coulis
    Avec amour, remplissez votre assiette
    Ajoutez un pétale de fleur
    Sur un nuage cotonneux
    Laissez-vous transporter par cette odeur
    Battez et mélangez l'ensemble avec douceur
    Tout se transforme
    En un délicieux moment à vos yeux
    Goûtez et partagez ce trésor.

                                 Lucile BECQUAERT

     

    DOUCEUR SUCRÉE

    Mettez une dose de douceur et de bonheur
    Dans votre assiette
    Ajoutez-y un baiser sucré,
    Une pincée de joie
    Accompagnés d'un coulis de fleurs,
    Doux parfums de violettes et de charme;
    Versez un liquide de tendresse
    Sur votre gâteau
    Mélangez le tout avec ferveur
    Saupoudrez-le avec finesse
    Ajoutez une dose de délicatesse
    Réchauffez-le avec votre coeur.
    Coupez et répartissez à volonté

                                        Lucile BECQUAERT

     

      ÉCLAT FRUITÉ

    Mettez un souffle de passion dans votre plat
    Et une pincée de tendresse
    Ajoutez un velouté de lait
    Une pointe de coton céleste
    De la voie lactée
    Mélangez l'ensemble avec ardeur
    Orné d'une pomme d'amour
    Accompagnez de son pichet d'eau
    De source divine et de sauces angéliques;
    Le tout constellé d'un zeste citronné.

                                Lucile BECQUAERT

     

    NUIT ÉTOILÉE

    Prenez une cuillère de baisers
    Versez un liquide doré sur votre oreiller
    Ajoutez une dose de rayon de lune
    Une tranche de fraîcheur dans votre nuit
    Une portion de sourire
    Mélangez avec dévotion
    Versez une pluie d'étoiles et de fées,
    Accompagnez le tout d'un sommeil profond.
    Dormez en paix
    Que vos rêves se réalisent !

     Lucile BECQUAERT

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    Marianne LEITAO

    L'AUTEUR

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...
    Je vous raconterais une histoire

    Celle qui donne de l'espoir

    Une histoire qui vous emporte
    et vous transporte
    Qui n'est pas écrite dans la vie
    Mais que celle-ci vous a promis...

     

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...
    Que le passé n'est que présent
    Pour vivre ces moments...
    Qu'il y a des monts et merveilles
    Qui n'attendent que votre appel...
    Que mille couleurs embaument ces endroits
    Que vous ne voyez pas...

     

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...
    Qu'il y a tant de beauté
    Que la mémoire a oubliée
    Que la joie est toujours présente
    Même si elle semble absente
    Que tout n'est pas que la cohorte
    Que le monde supporte...

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...
    Que l'Amour est le seul moteur
    Qui fait vibrer le Coeur
    Que le bonheur est là
    Qu'il n'attend pas
    Même si tout semble s'achever dans la vie
    C'est là que tout revit...

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...
    Que personne ne vous a tout à fait quitté
    Car les battements d'un Coeur ne cessent jamais
    Quand l'Amour est parti
    Celui-ci ne fait que contrer la vie
    Que tout chemin n'est pas sans peine
    Mais qu'il vaut la peine...

    Demandez-moi
    Et je vous raconterais...

    Que les étoiles brillent au firmament

    Pour vous apporter leur lumière éternellement
    Que rien ne s'achève définitivement
    Mais commence "ici et maintenant"
    Que tout est Amour
    Depuis le premier jour...

                                         Marianne LEITAO