CLUB DES POÈTES François RANKY
Nous avons le grand plaisir d'accueillir Marianne LEITAO au club des poètes avec son joli texte :
Demandez-moi
Et je vous raconterais...
Club des poètes
-
François RANKY
Vous aimez la poésie,
Vous écrivez des poésies,
Alors, rejoignez-nous
Comment s'inscrire? Comment ça fonctionne? Tout savoir sur nos engagements ?
Pour devenir membre du club
Il suffit simplement de nous envoyer par mail une de vos poésies signée de votre nom ou pseudonyme, prénom, adresse, numéro de téléphone plus une présentation succinte et une photo si vous le souhaitez à :
- ranky.francois@gmail.com
- Si elle est retenue, votre poésie sera publiée et vous serez membre du Club des poètes.
Un numéro d'adhérent vous sera attribué afin de faciliter nos échanges ainsi qu'un espace personnel que vous pourrez alimenter par mail de vos oeuvres dont nous nous chargeons de la mise en page.
Vous serez lu (e) par des milliers d'abonnés - L’engagement du club des poètes
- 1) Vos e-mail, numéros de téléphone, adresse postale, et tous renseignements ne seront jamais communiqués sans votre autorisation.
- Vous seul(e) êtes en droit, si vous le souhaitez, d’indiquer dans la partie intitulée L’AUTEUR ces renseignements :
- 2) Vous pouvez employer votre nom ou un pseudonyme pour signer vos oeuvres.
- 3) Vous pouvez à tout moment, nous demander de modifier, échanger ou supprimer vos textes et photos.
- Les portraits ne sont pas obligatoires.Vous pouvez à leur place proposer un paysage, un tableau etc... le but étant d'agrémenter votre espace.
- 4) Vous pouvez à tout moment, vous désabonner.
- Toutes ces opérations se font en envoyant un e-mail à :
- Ranky.francois@gmail.com
- IMPORTANT : TOUT EST GRATUIT
- Il n'y a aucun droit d'inscription.
- Il n'y a pas de cotisation.
- Il ne vous sera jamais demandé d'argent.
- ====================
IMPORTANT : Pour recevoir les newsletter de mon blog http://rankysaltimbanque.blogspirit.com
vous devez impérativement vous inscrire vous-même dans la fenêtre ouverte en haut à droite de chaque page.
1) indiquez un e-mail valide.
2) cochez la case : s'inscrire ou se désinscrire.
3) cliquez sur : envoyer.
Personne n'est inscrit d'autorité. Si vous vous retrouvez tout de même sur mes listes c'est probablement à l'occasion d'un échange de courrier, une demande de renseignement ou dû à un logiciel pirate. Merci de nous signaler le fait. Je comprends que vous n' êtes pas obligé (e) de subir des dossiers qui ne vous intéressent pas et je vous supprimerai immédiatement de mes fichiers.
Pour m'écrire (toujours dans la fenêtre ouverte en haut à droite de chaque page) cliquez sur : me contacter.
Bien cordialement.
François RANKY
========================================
NOS AUTEURS
François Ranky
Gérard Depardieu
Blondine
Dominique Simonet
Thierry Namur
Nicolas de Castau
Lucile Becquaert
Marianne Leitao
===================================
François RANKY
L'AUTEUR
Photo Arlette
Ranky artiste illusionniste professionnel et écrivain a écrit, entre autres livres, trois ouvrages de référence incontournables dans le domaine paranormal. A ce jour il a publié une quinzaine d'ouvrages dans divers domaines : romans, poésie, livres techniques sur la prestidigitation, la peinture, l'histoire, etc... disponibles sur Amazon- la fnac- toutes bonnes librairies ou directement dans la rubrique "LA PETITE BOUTIQUE DE MES LIVRES, MA MUSIQUE, MA PEINTURE" de son blog
http://rankysaltimbanque.blogspirit.com
Une biographie complète de l’auteur est publiée sur son blog officiel
LE TEMPS DE L’HYVER
Pour ma petite Monique
Hier, j’étais jeune.
Hier, je me suis marié,
Cela fait quarante ans.
Mais où sont donc passées toutes ces années ?
Bien sûr je les ai vécues,
Avec mes rêves,
Mes espoirs,
Mon amour,
Les printemps
Les étés,
Les automnes,
Les hivers du calendrier,
Chaque année recommencés.
Mais aujourd’hui
Ma vie ne connait plus qu’une seule saison :
L’hyver, l’’hyver de ma vie
Qui s’est installé par surprise.
Ma mémoire est encore bonne
Et me montre des dames et des messieurs âgés,
Croisés au temps de ma jeunesse.
Ces dames et ces messieurs étaient dans leur hyver,
Et je n’imaginais pas que leur hyver puisse être
Un jour le mien !
Mais il est là, mon hyver !
J’ai de la neige dans les cheveux,
Le reflet de mon visage
Dans les miroirs est un peu trouble,
Les marches des escaliers sont devenues plus hautes,
Et je voudrais bien savoir pour quelles raisons
Les caractères des livres sont écrits plus petits qu’autrefois.
Bien sûr je suis rempli de quelques regrets….
Des regrets de choses que je n’aurai pas dû faire,
Et d’autres que j’aurai dû.
J'ai aussi de jolis souvenirs d’actions dont je reste fier.
Il est bien là, mon hyver !
Pour combien de temps ?
Je ne sais pas.
Personne ne le sait.
Mais ce que je sais, c’est qu’il peut encore durer,
Et mes forces encore préservée
Me permettre d’accomplir plein de projets,
Sans rien remettre à demain.
Ce que je sais encore, c’est que je ferais le plus de
Choses possibles pour les personnes que j’aime,
Et davantage encore, rien que pour Toi.
Parce ce que l’hyver de ma vie est un sublime cadeau,
Je veux qu’il le soit aussi pour Toi.
Partageons ce cadeau en vivant au jour le jour,
Sans en perdre un seul,
En profitant,
En s’amusant,
En étant heureux d’aimer
De t’aimer,
Et d’ètre aimé.
François RANKY (23 janvier 2019)
SI TU ME QUITTAIS...
Si tu me quittais un jour,
Nous resterions amis,
Ma petite femme d’amour.
Je ferais semblant que le temps n’a rien détruit.
Les larmes de mes yeux,
Je les cacherai à tous, et si je peux à toi.
Dans le secret de mon coeur
Je garderai le meilleur de nous deux,
Ces images de toi
Que j'aime tant,
Le souffle de tes mots
Dans le souffle des miens,
Et le souvenir de tes mains
Sur moi...
François Ranky
Les quatre sonnets qui suivent sont extraits de "Les cantilènes et la mort" éditions Amazon kindle 2013
Ranky vers 23 ans
AUTOMNE
Les nues se sont brouillées,
La forêt se dépouille
Et dépose sa rouille
Dans les allées mouillées ;
Tels ces grands arbres nus,
Mon front se parchemine
Et ma vie s’achemine
Vers des lieux inconnus,
Sans envie et sans point,
Comme ces feuilles d’or,
Souffreteuses carcasses
Balayées par le sort,
Disparaissent au loin,
Ne laissant nulle trace !
François RANKY
NERVAL
Dans le petit matin, des écharpes de brume
S’envolent de la Seine et viennent s’accrocher
Aux becs de gaz éteints, aux détritus qui fument ;
Et j’aime à traîner près des filles débauchées
Qui attendent le jour au milieu des poubelles,
De cageots pourrissants, de monceaux de légumes
Où s’agitent des rats, dans les louches ruelles
Bordées de bistrots noirs où l’on sert l’amertume.
Un poète est passé, rue des Vieilles Lanternes,
Foulard autour du col et chapeau de guingois,
Après s’être saoulé, dans de sombres tavernes,
Avec des assassins et des propos grivois ;
Et puis, il s’est pendu, devant un talisman,
Et il n’a pas écrit, la fin de son roman.
François RANKY
L’HORLOGE
Tic, tac, tic, tac, je suis la froide horloge,
Le souverain sinistre et impassible,
L’unique loi que pas un ne déroge,
Le temps passé, la puissance invincible ;
Vois, l’oeil dardé de mon pendule aveugle
Sur ta carcasse abrutie de sanglots ;
Rappelle-toi, la vie se tord et beugle
Distilles-en les joies s’offrant à flots ;
Mes doigts aigus comptent le temps gagné,
Sur le cadran chiffré, tragique science
Elaborée dans mon coeur métallique !
Demain, mon glas sera seul à régner
Et te dira : “Meurs, chien”. Et ta conscience
Basculera dans le gouffre cosmique.
François RANKY
HYPPOCRATE ET LE POÈTE
Salut, salut à toi, messager d’ Esculape,
Mon sauveur à la dextre ornée du caducée !
A-t’on enfin trouvé la dive panacée ?
Il serait temps, Hygie, de plus en plus m’échappe !
- Mais il se porte bien, notre gai troubadour !
Le pouls est excellent, les urines sont belles !
Faites : A, tirez la langue ; Allez vous à la selle ?
- Je fais exactement quatorze vers par jour ;
Auriez-vous, par hasard, découvert une ptôse,
Peut-être le tobut, ou le béribéri ?
- Allons celà va mieux, le plus grave est exclu,
Le mal est résorbé, diminuons la dose,
Et d’ici quelque temps, il n’y paraîtra plus.
- Oui, en somme, Docteur, je trépasse guéri !
François RANKY
=======
Gérard DEPARDIEU
L'AUTEUR
Métier : acteur
Signe : Capricorne
Date de naissance : 27 décembre 1948
MONSIEUR LE GRAND MINISTRE
Vous êtes prof et bourge et je suis un titi,
Vous êtes un Nantais et je suis un nanti !
N’êtes-vous pas heureux en tant qu’homme de gauche
Qu’un titi puisse avoir quelque argent dans sa poche ?
De plus je l’ai gagné en toute honnêteté
Sans voler, sans frauder ni même spéculer.
J’ai reçu de par Dieu le talent de séduire
Et suis dès lors vendeur d’émotion et de rire,
Ce dont vous ne pouvez qu’assez peu vous vanter
Car lorsque je vous vois paraître à la télé
Jean ai Marc d’un Ayrault fatigué et sinistre
Dont on m’a assuré qu’il est 1er Ministre !
J’aime l’amour, la vie et le jus de la treille,
Mon casier n’est en plus chargé que de bouteilles.
J’ai donc sans coup férir du jour au lendemain
Fait ma niche fiscale en mon nid de Néchain.
J’aime mieux exporter les kilos que je pèse
Que de risquer en France une mauvaise Grèce !
Votre sécurité qu’on appelle sociale
Ne soigne pas encore les hernies fiscales,
Je vais donc me soigner, disons à moindre frais,
En buvant du pot belge au lieu d’impôts français.
Je reviendrai en France un beau jour, quand le fisc
Ne me dira plus simplement : je confisque
Mais qu’il respectera le travail que j’ai fait
Pour concourir un peu au bonheur des français.
Pour n’être point taxé d’être un inter « minable »
J’arrête ici les frais, car ils sont impayables !
Gérard DEPARDIEU
===========
BLONDINE
L'AUTEUR
Blondine était une artiste du spectacle. Partenaire sur scène et dans la vie pendant 40 années de l'illusionniste Ranky elle est décédée le 26 février 2014.
Elle possédait entre autres talents celui de l'écriture et réalisait de très jolis dessins.
JE T'ATTENDS
À François
Dans la lourde tristesse de cette soirée d’août
Entre les murs étroits de ma chambrette close
Je sens dans ma poitrine, mon cœur, de désir fou
Battre sauvagement…mon front en est tout rose.
Une seule minute, dans tes bras me blottir !
Sentir sur mon corps nu, ton corps chaud de frissons,
Et avant que ta lèvre ne puisse refroidir,
Mourir tout contre toi, comme dans les chansons.
Mais ma peau frémissante appelle en vain ta bouche.
En vain je crie ton nom aux échos de la nuit…
La place près de moi est vide sur la couche…
Et ma voix angoissée dans l’air s’évanouit.
Blondine
NOSTALGIE
S’il est vrai que les mots ne sont que passagers,
Qu’ils s’envolent sitôt que l'on vient de les dire,
Du moins aurais-je fait, pour te dédommager
Ces quelques courtes lignes qu’ici je viens écrire.
Quand ton cœur sera las, ou le miens fatigué,
Si quelque souvenir te hante quelquefois,
Tu prendras ce papier et ton œil triste ou gai
Pourra si tu le veux, te parler d’autrefois.
Alors entre ces mots, tu verras ma tendresse
Revivre devant toi, dans un temps actuel.
Et le parfum lointain d’un amour mutuel
Montera en ton âme ainsi qu’une caresse.
Blondine
JEUNESSE
À François
Un corps grand et musclé devant moi se balance
Au rythme harmonieux d’une riche élégance
Dictée par la démarche d’une mâle cadence.
Un oeil de couleur noir, par instant me regarde,
Pénètre dans mon cœur de la pointe à la garde
Comme un couteau d’acier dont on joue par mégarde.
Et sur tes lèvres jeunes où fleurit l’espérance
A mon adresse joue comme une moue qui lance
Cette candeur naïve à ma froide apparence.
Blondine
REGRET
Parfois je vous regrette, mornes solitudes
Ou mon cœur anxieux dans l’air tiède du soir
Cherchait à l’infini, parmi des multitudes,
L’étoile prometteuse de bonheur et d’espoir.
Parfois je vous regrette, douloureuses musiques
Qui montaient jusqu‘à moi en sons mélodieux,
Emplissaient mes pensées de chants mélancoliques
Faisant vivre un instant un monde harmonieux.
Parfois je vous regrette, plages isolées,
Et vous, gerbes de mer bondissant sur les roches
Où allaient à pas lents des âmes esseulées.
Parfois je vous regrette, souvenirs de ces temps,
Qui me semblaient bien lourds, ennuyeux et moroses.
Mon esprit vous évoque, comme des jours de printemps.
Blondine
========
Dominique SIMONET
L'AUTEUR
Dominique Simonet est un poète français installé en Anjou. Très prolifique, son oeuvre comprend quelques 2000 poèmes dont beaucoup sont couronnés de récompenses prestigieuses justifiées par une profonde originalité et une sensibilité à fleur de peau.
=======
UN ALPHABET D'AMOUR
A tous ces jours pendus au fil de la jeunesse
Balayés de frissons par la brise en caresse
Comme feuilles d'automne au vent de nos amours,
Déposant des baisers en tapis de velours
Et de beaux souvenirs jalons de cette vie :
Frôlements du bonheur, offrandes de l'envie,
Gravant sur notre peau les roses du printemps !
Histoire inachevée, aventureux instants,
Ivresse de ces nuits où se glisse le rêve,
Joie et drames mêlés l'espace d'une trêve,
Kermesse d'existence aux frêles lendemains,
Le souffle retenu dans le creux de nos mains...
Mais toujours cet élan fougueux, solide et tendre
Nul ne peut le saisir, le voler ou le prendre,
Ouvrant la porte à l'autre, un bout de paradis,
Puis découvrir parfois des parfums inédits.
Quand le sommeil s'en va sur un rayon de lune
Retrouver le voyage aux courbes de la dune
Sous le craquant mystère et la douceur des draps,
Troublés par le silence et le pouvoir des bras
Unique et fort moment d'une si longue course
Vers le torrent, son flot, le berceau de la source,
Wagons de notre histoire aux rails de vérité,
Xérès ou grand Champagne à notre liberté,
Yin et yang de notre âme au cours du temps qui passe,
Zeste de plénitude au regard de l'espace !
Dominique SIMONET
AIMER
Aimer, c'est découvrir le berceau d'une source
Où va naître un soleil sur un nouveau matin,
Pour une vie entière au début de sa course
Qui projette un regard guidé par le destin.
C'est allumer un feu, puis conserver la flamme
Du merveilleux instant où se trouvent les cœurs,
Dans l'intense partage enivrant corps et âme,
Bien décidés et sûrs de marcher en vainqueurs.
Aimer, c'est faire ensemble un parcours d'endurance
Quand le bonheur se plaît, continu, triomphant,
Et crier vers le ciel en cette fulgurance
Où s'accroche, au futur, l'étoile d'un enfant.
C'est rayonner de joie, à l'ardente lumière,
En s'inventant des mots que l'on n'a jamais dits,
Transformer en château la plus humble chaumière,
Décorer son jardin comme un vrai paradis.
Aimer, c'est écouter une douce musique,
Le rêve de Chopin, la messe de Mozart,
Parler de poésie ou de métaphysique,
Dessiner une rose, exprimer tout son art.
C'est parcourir le monde en conservant sa route,
Assister souvent l'autre au chemin creux du sort,
Se tenir par la main sous le bleu de la voûte
Et résister, à deux, à l'appel de la mort.
Aimer, c'est admirer l'éclat de la nature,
Déguster le silence à la douceur du soir
En louant le divin pour la grande aventure,
Captivante, éternelle, au livre de l'espoir.
C'est goûter, chaque jour, l'eau pure à la fontaine
Qui coule lentement et va vers l'infini,
Pour abreuver les cieux de cette île lointaine,
Nichée en mer d'espace, où rien n'est désuni.
Dominique SIMONET
Il FAUT ÊTRE AMOUREUX
C'est peu d'être poète, il faut être amoureux
Des charmes de la vie et d'un parfum de femme,
Posséder le regard d'un homme désireux
Qui brûle intensément d'une éternelle flamme.
Dans le moindre sourire, on sait les gens heureux...
C'est peu d'être poète, il faut être amoureux,
S'éveiller d'un baiser à l'unique aventure,
Prendre à témoin le ciel et chanter la nature.
Pour garder ce bonheur éclatant, chaleureux,
Bien serré dans ses mains, sous le drap du mystère,
C'est peu d'être poète, il faut être amoureux
Et clamer cet amour jusqu'au bout de la terre.
En offrant le partage et ces mots savoureux
Qui pétillent aux vers en bulles de champagne,
On voit briller l'étoile aux yeux de sa compagne
C'est peu d'être poète, il faut être amoureux !
Dominique SIMONET
ETRE POÈTE
C'est un état d'esprit ouvert à toutes choses :
Sur l'homme et la nature, un soir méditatif,
Au vent de nostalgie des embruns fugitifs,
Le parfum enjôleur d'une divine rose.
C'est une joie suprême, un infini plaisir,
De chanter la beauté, la fraîcheur d'une source
Où va boire une biche au repos de sa course,
Comme tous les amants assoiffés de désir.
C'est déborder d'amour, noyer la solitude
Dans le flot du partage où se cache un trésor,
Unir sa voix à l'autre et puis crier très fort :
« Justice et liberté » sous toutes latitudes.
C'est le besoin d'écrire, œuvrer en créateur,
Pour confier sa pensée au jardin de l'espace,
Cueillir en un bouquet tous les instants qui passent,
Espérer que demain génère des lecteurs.
C'est d'être, par ce don, chevalier à la plume,
Et défendre la femme, un enfant, l'orphelin,
Se battre avec la mort, la peur et les moulins,
Dans les jours sans espoir ou par des nuits de brume.
C'est voir une oasis au milieu du désert,
La fontaine limpide où les âmes s'abreuvent,
Admirer l'océan qui capture le fleuve
Et chercher un soleil dans l'ombre de l'hiver.
C'est entendre les cris dans le vent, les tempêtes,
Tressaillir aux sanglots des veuves de marins,
Repeindre un ciel d'azur pour un futur serein...
Dieu, que ce monde est vaste au regard du poète !
Dominique SIMONET
CES MOMENTS DE PARTAGE
Les moments les plus doux sont ceux que l'on s'invente
Dans une vie à deux de bonheur et d'entrain
Où l'on prend l'existence et son fabuleux train
Avec sagesse, espoir...qu'il pleuve, neige ou vente !
Il ne faut pas se plaindre et sans juste raison
Accuser le destin, mais vivre l'aventure,
Tout est cadeau du ciel, la terre et la nature,
Le soleil matinal ouvrant notre horizon.
Ecrire a bien du charme et bâtir un poème
Fait briller le regard d'éclats du chercheur d'or
Dans la mine des mots pour offrir en trésor
Comme une bague au doigt à celle qui vous aime.
Tout s'en va puis revient en oiseaux migrateurs,
Les cris de désespoir, les douleurs, la souffrance,
La joie et sa musique en notes d'espérance
Sont l'infini ballet du feu des projecteurs.
Car le plaisir existe, on ne doit pas attendre
Pour cueillir l'éphémère étalant son parfum
Dans un jardin d'amour et profiter sans fin
De l'instant de l'appel en fruit goûteux et tendre.
Dans notre paradis où règne la beauté
Il suffirait que l'autre accepte le partage,
La faculté de dire et toujours davantage :
« Les hommes sont égaux en droit et liberté ».
Dominique SIMONET
======
Thierry NAMUR
L'AUTEUR
La poésie c’est d’abord un mauvais souvenir. Enfant, elle s’appelait récitation. Il fallait apprendre par cœur des textes d’Apollinaire ou de Ronsard. Des mots incompréhensibles. Je préférais Tintin ! Collégien, les récitations s’allongeaient. Je me souviens d’avoir dû apprendre en 3 jours ‘’ La mort du loup ‘’ d’Alfred de Vigny. Au lycée, la poésie était rare mais consistait à repérer les alexandrins, à compter les pieds, noter les rimes.... Finalement, c’est une radio (RTL) qui m’a fait découvrir la beauté des poèmes en diffusant des promotions pour des auteurs contemporains.
Pendant trois ans j’ai produit comme beaucoup de grands ados des textes qui racontaient des émotions. La mode de l’époque qui libérait de toutes contraintes me permettait de ne pas porter attention aux rimes, sonorités. Aujourd’hui, je m’aperçois de la beauté des textes qui riment et sonnent comme une musique de l’âme. A l’appel de Ranky, qu’il en soit remercié, j’ai relu ces textes, reflet d’une période personnelle difficile. Ils m’ont plu et vous en souhaite bonne lecture.
TN
=======
PUITS
Nuits blanches et jours noirs
des mineurs aveugles
qui forent la nuit
avec leurs ongles
Avant de descendre
ils chiffonnent leur angoisse
d'un coup de grisou
dans la tête
Dès qu'ils s'éveillent
sur les crassiers
ils dessinent un soleil
dans la mine
Quand ils meurent
on les enroule
autour d'un beau discours
dessous la terre
Thierry NAMUR
ANNIE
Sur ce souvenir de laine
tu as eu un peu peur
et tu m'as serré plus fort
avant le coup de faux
Tu as rebondi fragile
sur les chemins gluants
labourés des traces
de tes saisons tuées
Ton écorce craquait
comme un corps promis
à genoux sur tes cris
j'ai souffert pour la vieTes mains ont tiédi
ton dernier soleil pleurait
de ne pouvoir les réchauffer
de ses rayons en larmes
Tu t'es endormie
sur le talus de craie
tes yeux étaient fixes
dans le ciel de juillet
Je t'ai consolée longtemps
tu ne t'es pas réveillée
tels ces matins d'Amour
où tu étais si jolie
Quand ils t'ont versée
dans le trou de vase
les rides de ta mère
ont tremblé sur ma peau
J'ai veillé ta tombe
pour cracher ton froid
nous n'aurons pas d'enfants
de ce croisement de coton
Thierry NAMUR
PRINTEMPS
C'est le printemps
et les bébé phoques
ne savent pas encore
que la mort existe
C'est le printemps
et les carcasses rouges
éclaboussent les banquises
de globules chauds
Dans les laboratoires
on n'attend pas le printemps
pour éventrer les bourgeons des souris blanches
Dans les grands abattoirs
le seul crayon de couleur
est un filet de bile qui coule interminablement
Thierry NAMUR
SYLVIE
Elle était blonde et bouclée
elle courait sur la plage
enjambant les pédales blancs
la petite fille qu'on enterre
Elle riait sûrement
toute barbouillée d'innocence
quand son père la prenait
la petite fille qu'on enterre
Un homme est là
ses mains comme des étaux
serrent sa tête qui éclate
de n'en plus pouvoir
Une femme est debout
un grand trou au thorax
dans lequel est tombé
la petite fille qu'on enterre
Thierry NAMUR
==========
Nicolas de CASTAU
L'AUTEUR
Nicolas de Castau est un scientifique innovateur, (innovation radicale et mondiale dans les parfums), créateur de nouveaux concepts (le concept de stratégie technologique validé par le premier livre publié sur le sujet avec le titre « Stratégies technologiques » en 1983). Sa vie professionnelle variée est très riche. Amoureux de la vie c'est aussi un doux rêveur qui aime la poésie.
COMPARAISONS
A Iwona
La profondeur abyssale du Pacifique est très grande,
Mais mon amour pour toi est bien plus profond.
Les cimes de l'Everest sont hautes et blanches de neige,
Mais mon amour pour toi est plus élevé et immaculé.
Les entrailles du Vésuve en feu sont bien chaudes,
Mais mon amour pour toi bien plus brulantes.
Les parfums, les jardins d'Aladin font beaucoup rêver,
Mais moins que mes rêves quotidiens avec et pour toi
Ton chevalier servant et ton amoureux rêveur.
Nicolas de CASTAU
Cannes, le 21 mai 2012
PETIT PRINCE
Au sourire enjoliveur
Au regard intelligent
A la curiosité insatiable
Au visage si beau
Qu'une niçoise digne et fière de son âge
T'a appelé "le plus beau bébé de tous les bébés"
Nous t'aimons tendrement
Et nous te soutenons de tout notre coeur
Pour grandir, t'épanouir et devenir un homme
Un homme de bien, exceptionnel, gardien de son bonheur.
Nicolas de CASTAU
Bruxelles,le 13 mars 2017
====================
Lucile BÉCQUAERT
L'AUTEUR
Depuis l'âge de 10 ans, Lucile Becquaert présente indéniablement des capacités médiumniques. Elles fait des rêves prémonitoires d'une incroyable exactitude. Lorsque ses deux grands pères décèdent elle reçoit d'eux des messages et découvre qu'elle parvient par imposition des mains à soulager l'arthrose des animaux.
Lucile s'exprime dans un langage baigné de poésie.
RENAISSANCE
Tu es l'eau qui coule,
Qui jaillit de toi.
Précieuse, unique.
Ressens cet amour
Qui est en toi avec joie.
Tu es moi, je suis toi.
Tu es qu'un.
Tout prend forme et devient naturel.
Tu es éternel.
Étincelant.
Tu es la vie.
Souris.
Tout est parfait.
Tu renais
Lucile BECQUAERT
INSTANT PRÉSENT
Mettez de la légereté dans votre recette.
Ajoutez une dose d'apaisement
Dans votre assiette
Coupez une rondelle de gaieté
Avec émerveillement
Versez un liquide épanoui
Sur votre coulis
Avec amour, remplissez votre assiette
Ajoutez un pétale de fleur
Sur un nuage cotonneux
Laissez-vous transporter par cette odeur
Battez et mélangez l'ensemble avec douceur
Tout se transforme
En un délicieux moment à vos yeux
Goûtez et partagez ce trésor.
Lucile BECQUAERT
DOUCEUR SUCRÉE
Mettez une dose de douceur et de bonheur
Dans votre assiette
Ajoutez-y un baiser sucré,
Une pincée de joie
Accompagnés d'un coulis de fleurs,
Doux parfums de violettes et de charme;
Versez un liquide de tendresse
Sur votre gâteau
Mélangez le tout avec ferveur
Saupoudrez-le avec finesse
Ajoutez une dose de délicatesse
Réchauffez-le avec votre coeur.
Coupez et répartissez à volonté
Lucile BECQUAERT
ÉCLAT FRUITÉ
Mettez un souffle de passion dans votre plat
Et une pincée de tendresse
Ajoutez un velouté de lait
Une pointe de coton céleste
De la voie lactée
Mélangez l'ensemble avec ardeur
Orné d'une pomme d'amour
Accompagnez de son pichet d'eau
De source divine et de sauces angéliques;
Le tout constellé d'un zeste citronné.
Lucile BECQUAERT
NUIT ÉTOILÉE
Prenez une cuillère de baisers
Versez un liquide doré sur votre oreiller
Ajoutez une dose de rayon de lune
Une tranche de fraîcheur dans votre nuit
Une portion de sourire
Mélangez avec dévotion
Versez une pluie d'étoiles et de fées,
Accompagnez le tout d'un sommeil profond.
Dormez en paix
Que vos rêves se réalisent !
Lucile BECQUAERT
========================
Marianne LEITAO
L'AUTEUR
Demandez-moi
Et je vous raconterais...
Je vous raconterais une histoire
Celle qui donne de l'espoirUne histoire qui vous emporte
et vous transporte
Qui n'est pas écrite dans la vie
Mais que celle-ci vous a promis...
Demandez-moi
Et je vous raconterais...
Que le passé n'est que présent
Pour vivre ces moments...
Qu'il y a des monts et merveilles
Qui n'attendent que votre appel...
Que mille couleurs embaument ces endroits
Que vous ne voyez pas...
Demandez-moi
Et je vous raconterais...
Qu'il y a tant de beauté
Que la mémoire a oubliée
Que la joie est toujours présente
Même si elle semble absente
Que tout n'est pas que la cohorte
Que le monde supporte...
Demandez-moi
Et je vous raconterais...
Que l'Amour est le seul moteur
Qui fait vibrer le Coeur
Que le bonheur est là
Qu'il n'attend pas
Même si tout semble s'achever dans la vie
C'est là que tout revit...
Demandez-moi
Et je vous raconterais...
Que personne ne vous a tout à fait quitté
Car les battements d'un Coeur ne cessent jamais
Quand l'Amour est parti
Celui-ci ne fait que contrer la vie
Que tout chemin n'est pas sans peine
Mais qu'il vaut la peine...
Demandez-moi
Et je vous raconterais...Que les étoiles brillent au firmament
Pour vous apporter leur lumière éternellement
Que rien ne s'achève définitivement
Mais commence "ici et maintenant"
Que tout est Amour
Depuis le premier jour...Marianne LEITAO